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LES FREINS A LA BANCARISATION EN AFRIQUE.

L'adoption des services bancaires proposés par les institutions financières, n'est pas monnaie courante en Afrique, en témoignent les chiffres suivants:Moins de 10% des populations sur le continent,soit environ 10.000.000 de personnes sont bancarisées.Et selon les analystes, il s'agit du taux de bancarisation le plus bas au monde.C'est dans cette optique, que nous nous sommes penchés sur les causes de ce phénomène qui, constitue une véritable entrave au développement économique du continent.



  • L'absence de volonté politique
Les décideurs à travers le continent, semblent peu prompts à faciliter l'installation et l'accessibilité des banques au travers d'une législation et des dispositifs adéquats.



  • La tradition
Le poids des traditions est tel que, la confiance des populations à l'égard du système bancaire est proche du néant.L'habitude des fameuses "tontines",ces sortes d'ancêtres du microcrédit continuent d'être, un maillon essentiel des circuits informels d'épargne.

Le tout repose sur la confiance fondée sur des liens d'amitié, de fraternité ou de clan.De quoi s'agit-il? Des personnes créent un pot commun où chacune verse la même somme d'argent à échéance régulière, le total revient ensuite à chacun à tour de rôle, sans intérêts.

Dans ces conditions, rien de plus compréhensible que les populations ne maîtrisent pas toujours, les codes du système bancaire et fassent peu confiance à ce dernier.


  • Le mobile banking
Presque partout sur le continent, et notamment au Kenya, la plupart des opérations bancaires s'effectuent via les téléphones portables.Le Kenya, avec son système de mobile banking M-Pesa, avait d'ailleurs fait dire à "The Atlantic" que: c'est la solution qui portera le monde rural à l'économie moderne.Plus de 60% de la population adulte au Kenya est adepte du mobile banking.


  • L'absence d'éducation
Selon Global Findex, les taux de bancarisation sont proportionnels aux taux d'éducation.En Afrique, 55% des personnes ayant suivi un enseignement supérieur ont des comptes bancaires.


-Frédéric Betta-Akwa 

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The latest high growth rates recorded by the continent these15 years, gave birth to a new class called individual : the middle class. This would be typical of those earning between 2 and 20 dollars per day and is expected to increase from 355 million people (34% of the population) to 1.1 billion (42% of the population) by 2060 . However, much of the African middle class ( around 180 million people) flirt the poverty line. .Because , Who have not yet acquired the necessary financial stability , allowing him to get out of poverty permanently ( between 2 and 4 dollars per day gain).   This fringe of the African population would have a major role to play in the respective economies continent.Its consumer spending reached an estimated $ 680 billion in 2008. T o say , almost a quarter of the GDP of Africa.   By 2030, this figure is expected to reach 2.200 billion dollars , Africa would represent about 3% of world consump

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