A la question de savoir si l'Afrique serait la nouvelle frontière pour l'industrie du luxe, nous serions tentés de répondre par l'affirmative.
Les taux de croissance n'ont cessé de connaître des envolés considérables en Afrique Subsaharienne oscillant, entre 5% et 7% depuis un peu plus d'une décennie.Ces taux de croissance soutenues, associés à des politiques économiques favorables, ont stimulé la consommation des ménages et donnés naissance à une classe moyenne Africaine.Cette dernière, est définie comme la part de la population gagnant entre $2 et $20 par jour.Le nombre d'individus liés à la classe moyenne Africaine devrait passer de 355 millions d'individus (34% de la population) à 1,1 milliard (42% de la population) d'ici 2060.
Néanmoins, 60% des individus de la classe moyennne en Afrique (autour de 180 million de personne) ne sont pas très loin du seuil de la pauvreté : ils forment "la catégorie flottante" composée d'individus gagnant entre $2 et $4 par jour.Ces derniers, se trouvent dans une position vulnérable et risquent à tout moment de retomber dans la pauvreté si un choc imprévu survient : en cas de perte de source de revenu où de décès du chef de famille.
Les dépenses de consommation de la classe moyenne ont atteind un montant estimé à $680 milliard en 2008, c'est à dire quasiment le quart du PIB de l'Afrique. D'ici 2030, ce chiffre devrait atteindre $2.200 milliard. L'Afrique représenterait alors, environ 3% de la consommation mondiale.
Tous ces éléments mis bout à bout, pourrait augurer la naissance d'un marché du luxe périn en Afrique.Surtout, avec la perte de vitesse enregistrée dans les économies Européennes, Américaines et Asiatiques. Il ne serait donc pas étonnant de voir de plus en plus, de grande maison de luxe tels que : L'oréal et Lancôme pour n'en citer que celles là, s'installées en terre Africaine.
Nous ne devons pas omettre de signaler la naissance d'une nouvelle génération d'entrepreneur Africain dans le secteur du luxe : Okapi, Heel The World (HTW), YSWARA etc...Ces signes, sont définitivement la manifestation de l'apparition d'une nouvelle classe de consommateur en Afrique. Elle fait évidemment partie de la fameuse classe moyenne Africaine, qui pour certains ayant déja eu le privilège de visiter les grandes capitales Européennes qui sont en même temps des temples du luxe, voudraient avoir à faire à la même qualité de service rencontrée en occident.
Il n'en demeure pas moins que l'industrie du luxe en Afrique reste embryonnaire mais prometteuse. Et pour qu'elle accomplisse son plein potentiel, il faudrait que la croissance soie inclusive et que les politiques liées à l'émergence des classes moyennes soient renforcées.
-Frédéric Betta-Akwa
Les taux de croissance n'ont cessé de connaître des envolés considérables en Afrique Subsaharienne oscillant, entre 5% et 7% depuis un peu plus d'une décennie.Ces taux de croissance soutenues, associés à des politiques économiques favorables, ont stimulé la consommation des ménages et donnés naissance à une classe moyenne Africaine.Cette dernière, est définie comme la part de la population gagnant entre $2 et $20 par jour.Le nombre d'individus liés à la classe moyenne Africaine devrait passer de 355 millions d'individus (34% de la population) à 1,1 milliard (42% de la population) d'ici 2060.
Néanmoins, 60% des individus de la classe moyennne en Afrique (autour de 180 million de personne) ne sont pas très loin du seuil de la pauvreté : ils forment "la catégorie flottante" composée d'individus gagnant entre $2 et $4 par jour.Ces derniers, se trouvent dans une position vulnérable et risquent à tout moment de retomber dans la pauvreté si un choc imprévu survient : en cas de perte de source de revenu où de décès du chef de famille.
Les dépenses de consommation de la classe moyenne ont atteind un montant estimé à $680 milliard en 2008, c'est à dire quasiment le quart du PIB de l'Afrique. D'ici 2030, ce chiffre devrait atteindre $2.200 milliard. L'Afrique représenterait alors, environ 3% de la consommation mondiale.
Tous ces éléments mis bout à bout, pourrait augurer la naissance d'un marché du luxe périn en Afrique.Surtout, avec la perte de vitesse enregistrée dans les économies Européennes, Américaines et Asiatiques. Il ne serait donc pas étonnant de voir de plus en plus, de grande maison de luxe tels que : L'oréal et Lancôme pour n'en citer que celles là, s'installées en terre Africaine.
Nous ne devons pas omettre de signaler la naissance d'une nouvelle génération d'entrepreneur Africain dans le secteur du luxe : Okapi, Heel The World (HTW), YSWARA etc...Ces signes, sont définitivement la manifestation de l'apparition d'une nouvelle classe de consommateur en Afrique. Elle fait évidemment partie de la fameuse classe moyenne Africaine, qui pour certains ayant déja eu le privilège de visiter les grandes capitales Européennes qui sont en même temps des temples du luxe, voudraient avoir à faire à la même qualité de service rencontrée en occident.
Il n'en demeure pas moins que l'industrie du luxe en Afrique reste embryonnaire mais prometteuse. Et pour qu'elle accomplisse son plein potentiel, il faudrait que la croissance soie inclusive et que les politiques liées à l'émergence des classes moyennes soient renforcées.
-Frédéric Betta-Akwa
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