Accéder au contenu principal

LA COMMUNICATION DIGITALE EST-ELLE ADAPTEE AU MARCHE AFRICAIN?

Avec l’arrivée et l’utilisation de plus en plus massive des réseaux sociaux par les 15-40ans en Afrique subsaharienne, il est capital de se poser la question de savoir, si la communication digitale est adaptée au marché Africain.

Qui dit communication digitale, dit internet comme principal moyen de communication.
Le taux de pénétration d’internet en Afrique subsaharienne est-il suffisamment élevé, pour que l’on observe un engouement  grandissant,  des agences de communication et de marketing  pour la communication digitale ?





Selon des études menées sur le terrain, seulement 9,4% des ménages en Afrique subsaharienne ont accès à internet en mai 2015.


 La part des consommateurs en Afrique subsaharienne ayant accès à internet reste très faible. Il ne saurait y avoir une communication digitale efficiente,  sans un taux minimum  de pénétration internet avoisinant les 35-40% de la population visée.

Nous serions donc, tentés de penser que la majeure partie  des agences de communication et de marketing d’Afrique subsaharienne se servant du digital comme leur nouveau terrain de jeu, font dans le suivisme.


N’oublions pas que les sociétés occidentales qui aujourd’hui, font face à une révolution digitale à 360° ont d’abord atteint une phase de saturation en termes de développement économique. La désindustrialisation de la majeure partie de leurs économies les a poussés, à se diriger vers le digital. Ce qui est loin d’être le cas pour l’Afrique en général et l’Afrique subsaharienne en particulier.


NB: Pour plus d'information concernant la pénétration d'internet en Afrique, veuillez vous référez à notre précédent article.  


-Frédéric Betta-Akwa

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

THE MIDDLE CLASSES IN AFRICA.

The latest high growth rates recorded by the continent these15 years, gave birth to a new class called individual : the middle class. This would be typical of those earning between 2 and 20 dollars per day and is expected to increase from 355 million people (34% of the population) to 1.1 billion (42% of the population) by 2060 . However, much of the African middle class ( around 180 million people) flirt the poverty line. .Because , Who have not yet acquired the necessary financial stability , allowing him to get out of poverty permanently ( between 2 and 4 dollars per day gain).   This fringe of the African population would have a major role to play in the respective economies continent.Its consumer spending reached an estimated $ 680 billion in 2008. T o say , almost a quarter of the GDP of Africa.   By 2030, this figure is expected to reach 2.200 billion dollars , Africa would represent about 3% of world consump

LES CLASSES MOYENNES EN AFRIQUE.

Les forts taux de croissance enregistrés  par le continent africain ces15 dernières années, ont donné naissance à une nouvelle catégorie d'individu dénommée: la classe moyenne.Celle-ci, serait caractérisée par des personnes gagnant entre 2 et 20 Dollars par jour et devrait passer de 355 millions de personne (34% de la population) à 1,1 milliard (42% de la population) d'ici à 2060. Cependant, une grande partie de la classe moyenne africaine (autour de 180.000.000 de personnes) fleurte  avec le seuil de pauvreté.Car, n'ayant pas encore acquis la stabilité financière nécessaire, lui permettant de sortir  définitivement de la pauvreté (entre 2 et 4 Dollars par jour de gain). Cette frange, de la population africaine aurait un rôle majeur  à jouer dans les économies respectives du continent.Ses dépenses de consommation ont atteint un montant estimé à 680 milliards de Dollars en 2008.C'est à dire, quasiment le quart du PIB de l'Afrique. D'ici 2030, ce chiff

LES FREINS A LA BANCARISATION EN AFRIQUE.

L'adoption des services bancaires proposés par les institutions financières, n'est pas monnaie courante en Afrique, en témoignent les chiffres suivants:Moins de 10% des populations sur le continent,soit environ 10.000.000 de personnes sont bancarisées.Et selon les analystes, il s'agit du taux de bancarisation le plus bas au monde.C'est dans cette optique, que nous nous sommes penchés sur les causes de ce phénomène qui, constitue une véritable entrave au développement économique du continent. L'absence de volonté politique Les décideurs à travers le continent, semblent peu prompts à faciliter l'installation et l'accessibilité des banques au travers d'une législation et des dispositifs adéquats. La tradition Le poids des traditions est tel que, la confiance des populations à l'égard du système bancaire est proche du néant.L'habitude des fameuses "tontines",ces sortes d'ancêtres du microcrédit continuent d'êtr