Accéder au contenu principal

COMMENT PROMOUVOIR L'ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE?

La culture entrepreneuriale n’est pas très encrée dans les mœurs africaines. Mais avec un continent qui enregistre, un taux de croissance supérieur ou égal à 5% depuis un peu plus d’une décennie, ainsi qu’une population jeune qui ne cesse de croître et qui devrait doubler d’ici à 2040,sans compter sur un taux de chômage  chez les 15-25 ans qui échappe à tout contrôle…Il est impératif, que nos états prennent les mesures nécessaires pour qu’enfin voie le jour, un continent plus porté vers l’auto-emploi.Et par conséquent, plus apte à atteindre tous ses objectifs économiques et sociaux pour les cinquante ans à venir…

Au travers de cet article, nous entendons esquisser des solutions relatives à l’émergence d’un continent plus tourné vers la création de richesse. Donc, vers l’entrepreneuriat.



  • La réforme de nos systèmes éducatifs.
La plupart, de nos systèmes éducatifs sont devenues obsolètes face aux changements perpétuels du marché de l’emploi. Et à cause, des différentes mutations économiques auxquelles, notre continent a dû  faire face ces trente dernières années.

 Nos états doivent les repenser et les mettre aux normes internationales. Et surtout, il faudrait qu’ils soient capables de produire, les créateurs de richesse dont l’Afrique a tant besoin pour accomplir son plein potentiel. Cela passerait, par l’introduction des cours d’art à partir de la maternelle jusqu’à la fin du cursus universitaire. Ce qui permettrait, de stimuler la créativité chez nos futurs entrepreneurs.
Il est fondamentale, d’instaurer des cours d’entrepreneuriat dans nos universités et écoles de formation pour toutes les filières confondues dès la première année. Ceci dans le but, de faire naître la flamme entrepreneuriale chez nos jeunes. Et de les confronter à cette discipline très complexe.

Il est primordiale, de mettre sur pied des incubateurs d’entreprises dans nos universités et écoles de formation. Afin que, nos futurs entrepreneurs aient une idée de ce qui les attend sur le terrain en tant que jeune entrepreneur.

Il est tout aussi important que le contact, avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication se fasse de plus en plus tôt, chez nos potentiels entrepreneurs. C’est à dire, dès le primaire. Et non plus, à partir du secondaire comme c’est le cas, à présent dans la plupart des états Africains.


  • L’amélioration du climat des affaires.
Nos états doivent mettre sur pied des politiques drastiques de lutte contre la corruption. Ce qui permettrait, d’attirer plus  d’I.D.E vers ces derniers.
Nous devrions faciliter le processus de création d’entreprise à travers le continent et même l’harmoniser. Pour être plus précis, nous devrions réduire les coûts liés à la création d’entreprise ainsi que les lenteurs administratives y afférant.
Nous gagnerions, à faciliter la transition entrepreneuriale du secteur informel vers le secteur formel. Ceci, en réduisant les impôts et taxes liés au secteur formel.


  • L’accompagnement des entrepreneurs.
Il  serait par exemple intéressant, pour nos états de mettre sur pied des cellules d’accompagnement des entrepreneurs dans leurs différents domaines d’activité. Ces organismes pourraient, leur apporter des conseils sur le plan des ressources humaines, du marketing et des finances. Qui sont, les piliers pour la pérennité et la compétitivité d’une entreprise.

Il serait judicieux, de mettre sur pied des fonds étatiques de financement des jeunes entrepreneurs. Ces derniers, fonctionneraient sur la base de compétition de business plan annuel organisé au sein de chaque état. Et ces fonds serviraient à financer les meilleurs projets.


-Frédéric Betta-Akwa

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

THE MIDDLE CLASSES IN AFRICA.

The latest high growth rates recorded by the continent these15 years, gave birth to a new class called individual : the middle class. This would be typical of those earning between 2 and 20 dollars per day and is expected to increase from 355 million people (34% of the population) to 1.1 billion (42% of the population) by 2060 . However, much of the African middle class ( around 180 million people) flirt the poverty line. .Because , Who have not yet acquired the necessary financial stability , allowing him to get out of poverty permanently ( between 2 and 4 dollars per day gain).   This fringe of the African population would have a major role to play in the respective economies continent.Its consumer spending reached an estimated $ 680 billion in 2008. T o say , almost a quarter of the GDP of Africa.   By 2030, this figure is expected to reach 2.200 billion dollars , Africa would represent about 3% of world consump

LES CLASSES MOYENNES EN AFRIQUE.

Les forts taux de croissance enregistrés  par le continent africain ces15 dernières années, ont donné naissance à une nouvelle catégorie d'individu dénommée: la classe moyenne.Celle-ci, serait caractérisée par des personnes gagnant entre 2 et 20 Dollars par jour et devrait passer de 355 millions de personne (34% de la population) à 1,1 milliard (42% de la population) d'ici à 2060. Cependant, une grande partie de la classe moyenne africaine (autour de 180.000.000 de personnes) fleurte  avec le seuil de pauvreté.Car, n'ayant pas encore acquis la stabilité financière nécessaire, lui permettant de sortir  définitivement de la pauvreté (entre 2 et 4 Dollars par jour de gain). Cette frange, de la population africaine aurait un rôle majeur  à jouer dans les économies respectives du continent.Ses dépenses de consommation ont atteint un montant estimé à 680 milliards de Dollars en 2008.C'est à dire, quasiment le quart du PIB de l'Afrique. D'ici 2030, ce chiff

LES FREINS A LA BANCARISATION EN AFRIQUE.

L'adoption des services bancaires proposés par les institutions financières, n'est pas monnaie courante en Afrique, en témoignent les chiffres suivants:Moins de 10% des populations sur le continent,soit environ 10.000.000 de personnes sont bancarisées.Et selon les analystes, il s'agit du taux de bancarisation le plus bas au monde.C'est dans cette optique, que nous nous sommes penchés sur les causes de ce phénomène qui, constitue une véritable entrave au développement économique du continent. L'absence de volonté politique Les décideurs à travers le continent, semblent peu prompts à faciliter l'installation et l'accessibilité des banques au travers d'une législation et des dispositifs adéquats. La tradition Le poids des traditions est tel que, la confiance des populations à l'égard du système bancaire est proche du néant.L'habitude des fameuses "tontines",ces sortes d'ancêtres du microcrédit continuent d'êtr