Selon la Banque Mondiale, 75% du commerce intra-africain est assuré par 5 pays:Ghana,Côte d'Ivoire,Nigéria,Kenya,Zimbabwe.Il est donc vital, pour les états africains de remédier à cet état de fait dans les plus brefs délais.Si ces derniers, veulent atteindre leurs objectifs de développement à court, moyen et long terme.
- Les entraves au commerce intra-africain.
Du fait de leur passé colonial, les états africains sont plus enclins à échanger d'un point de vue commercial, avec leurs anciennes colonies qu'entre eux.
Par exemple, le premier partenaire économique du Cameroun c'est la France.Tandis que, celui du Nigéria c'est la Grande Bretagne.Alors que géographiquement parlant, ces deux nations sont plus aptes à échanger l'une avec l'autre, qu'avec toute autre nation ou région du monde.Mais faute, d'infrastructure adapté et de volonté politique,l'essentiel de la production de ces deux états (80%) est exportée vers l'Europe, la Chine et les USA.
Nous pouvons aussi noter que, l'absence d'industrie capable de transformer les produits de base africain en produit manufacturé, est un grand frein au commerce intra-régional.Car quoi que l'on dise,pour qu'il y'ai échange commercial entre les états africains d'une même sous-région ou vice-versa;il faut qu'il y'ai un bien ou un produit à échanger et de préférence manufacturé.
- Comment faciliter le commerce intra-africain?
La première étape consisterait, en la mise en oeuvre effective des accords de libre échange adopté au sein des différentes sous-régions africaines (C.E.M.A.C,CEDEAO...).Car, ces derniers n'existent jusqu'ici, que d'une manière théorique.Et ne sont nullement, appliqués dans la vie quotidienne.
Dans un second temps, il serait important de lancer la construction des infrastructures de transport au niveau local et sous-régional.Afin, de faciliter la circulation des biens et des personnes, des lieux de production vers les marchés de consommation locaux ou sous-régionaux (cf.notre précédent article sur le déficit en infrastructure en Afrique).Cela permettrait, de réduire le coût de la chaîne logistique en Afrique, qui est le plus élevé au monde.Et qui, est un véritable obstacle pour les investissements étrangers.
-Frédéric Betta-Akwa
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