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LA CROISSANCE EN ASIE DU SUD.

En Asie du Sud,les perspectives laissent entrevoir pour l'année 2015 et 2016 une économie globalement stable et une accélération de la croissance,quoi qu'avec des risques concentrés sur le front des réformes budgétaires et structurelles.

La région devrait enregistrer, une croissance réelle de 6% en 2015 et 6,4% en 2016,contre 5,4% en 2014.Cette évolution, pourrait faire de l'Asie du Sud la deuxième région à connaître la croissance la plus rapide au monde après, l'Asie de l'Est et du Pacifique.



  • Risques
L'Asie du Sud, reste vulnérable comme toutes les régions du monde en développement, aux effets du resserrement de la politique monétaire d'une économie américaine en voie de redressement.Et à la stagnation, dans les pays les plus faibles de la Zone Euro.


  • L'Inde
L'économie indienne,qui représente 80% de la production de cette région,devrait croître de 6,4% au cours de l’exercice 2015/2016 après, une hausse de 5,6% durant l’exercice 2014/2015.Ce stimulus, est dû à "l'effet Modi" qui apparaît comme un véritable espoir pour la nation indienne.

La croissance économique devrait, profiter du redressement de l'économie américaine qui constituerait, un marché pour les exportations de produits et de services indiens.

L'investissement privé devrait, s'accélérer en raison de l'option en faveur du secteur des entreprises pris par le gouvernement.Et la baisse, du cours du pétrole devrait donner un coup de fouet à la compétitivité du secteur privé.


  • Le Pakistan 
Pour la deuxième plus grande économie de la région,il se pose la question de savoir si les troubles politiques récents ont sapé la confiance des investisseurs et affaibli ducoup les perspectives de croissance.Les pertes liés à ces troubles, sont estimées à 2,1% du PIB sur le court terme.La croissance est quand à elle, estimée à 4,4% pour cette année contre, 4,1% pour l'année précédente.


  • Le Bangladesh 
Il devrait enregistrer, 6,2% de croissance au titre de l'exercice 2014/2015.Car,renouant avec la stabilité politique et une politique de nouveaux axée sur la croissance.


-Frédéric Betta-Akwa

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