La région Asie de l'Est et Pacifique est le principal moteur de la croissance mondiale depuis le début de la crise financière internationale.Et cette tendance, devrait rester stable sauf retournement de situation extraordinaire.
Ce dynamisme économique dans la région s'explique, par un raffermissement de la croissance mondiale déjà observé en 2014.
Les taux de croissance en Asie de l'Est devrait s'inscrire entre 7,1% et 7,3% au maximum en 2015.Malgré, un ralentissement par rapport au taux de croissance moyen de 8% pour la période 2009-2013.
La croissance Chinoise quand à elle, devrait observer une légère baisse passant de 7,7% à 7,6% (cf. notre précédent article sur la croissance Chinoise).
Certains risques pourraient néanmoins, affecter ces prévisions régionales.Par exemple, une reprise économique plus lente que prévue dans les pays développés, un renchérissement des taux d'intérêt et une volatilité accrue des prix des matières premières résultant des tensions géopolitiques récentes en Europe de l'Est, nous rappellent que l'Asie de l'Est reste vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale.
Par contre, comme on a pu le constater avec le retrait progressif des mesures d'assouplissement de la réserve fédérale en 2013, les pays d'Asie de l'Est parviendront à surmonter les chocs extérieurs,comme une possible inversion des flux de capitaux, grâce à la flexibilité de leurs régimes de change.Ils disposent en outre pour la plupart, de réserve suffisante pour supporter des chocs commerciaux et extérieurs temporaires.
Pour conserver un taux de croissance élevé à plus long terme, les pays en développement d'Asie de l'Est devront redoubler d'efforts pour poursuivre les réformes structurelles afin, de renforcer leur potentiel de croissance latent et la confiance des marchés.
Les réformes structurelles sont essentielles pour réduire les vulnérabilités et assurer une croissance soutenable à long terme.
La Chine, a déjà engagé une série de réforme en matière de finance,d'accès aux marchés, de mobilité de la main d'oeuvre et de fiscalité, dans le but d'accroître l'efficacité de la croissance et de stimuler la demande intérieure. Au fil du temps, ces mesures permettront d'asseoir l'économie sur des bases plus stables,plus solidaires et plus durables.Certaines initiatives déjà annoncées par les pouvoirs publics, comme une réforme fiscale et la réduction des barrières à l'investissement privé, pourraient également stimuler la croissance à court terme.
Si elles sont couronnées de succès,les réformes en Chine pourraient avoir d'énormes effets positifs sur les partenaires commerciaux qui l'approvisionnent en produits agricoles,biens de consommation et services modernes.En revanche, un réajustement désordonné de l'économie chinoise aurait des retombées néfastes sur la croissance régionale et mondiale,particulièrement dans les pays tributaires des exportations de ressources naturelles.
-Frédéric Betta-Akwa
Ce dynamisme économique dans la région s'explique, par un raffermissement de la croissance mondiale déjà observé en 2014.
Les taux de croissance en Asie de l'Est devrait s'inscrire entre 7,1% et 7,3% au maximum en 2015.Malgré, un ralentissement par rapport au taux de croissance moyen de 8% pour la période 2009-2013.
La croissance Chinoise quand à elle, devrait observer une légère baisse passant de 7,7% à 7,6% (cf. notre précédent article sur la croissance Chinoise).
Certains risques pourraient néanmoins, affecter ces prévisions régionales.Par exemple, une reprise économique plus lente que prévue dans les pays développés, un renchérissement des taux d'intérêt et une volatilité accrue des prix des matières premières résultant des tensions géopolitiques récentes en Europe de l'Est, nous rappellent que l'Asie de l'Est reste vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale.
Par contre, comme on a pu le constater avec le retrait progressif des mesures d'assouplissement de la réserve fédérale en 2013, les pays d'Asie de l'Est parviendront à surmonter les chocs extérieurs,comme une possible inversion des flux de capitaux, grâce à la flexibilité de leurs régimes de change.Ils disposent en outre pour la plupart, de réserve suffisante pour supporter des chocs commerciaux et extérieurs temporaires.
Pour conserver un taux de croissance élevé à plus long terme, les pays en développement d'Asie de l'Est devront redoubler d'efforts pour poursuivre les réformes structurelles afin, de renforcer leur potentiel de croissance latent et la confiance des marchés.
Les réformes structurelles sont essentielles pour réduire les vulnérabilités et assurer une croissance soutenable à long terme.
La Chine, a déjà engagé une série de réforme en matière de finance,d'accès aux marchés, de mobilité de la main d'oeuvre et de fiscalité, dans le but d'accroître l'efficacité de la croissance et de stimuler la demande intérieure. Au fil du temps, ces mesures permettront d'asseoir l'économie sur des bases plus stables,plus solidaires et plus durables.Certaines initiatives déjà annoncées par les pouvoirs publics, comme une réforme fiscale et la réduction des barrières à l'investissement privé, pourraient également stimuler la croissance à court terme.
Si elles sont couronnées de succès,les réformes en Chine pourraient avoir d'énormes effets positifs sur les partenaires commerciaux qui l'approvisionnent en produits agricoles,biens de consommation et services modernes.En revanche, un réajustement désordonné de l'économie chinoise aurait des retombées néfastes sur la croissance régionale et mondiale,particulièrement dans les pays tributaires des exportations de ressources naturelles.
-Frédéric Betta-Akwa
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